Vous savez probablement que le Shiatsu est l’un des différents types de massothérapie, mais vous ne savez peut-être pas en quoi consiste le traitement. Qu’est-ce que la massothérapie Shiatsu exactement, et comment aide-t-elle ceux qui reçoivent un traitement ? La pratique du Shiatsu est originaire du Japon, basée sur la médecine traditionnelle chinoise avec des éléments des thérapies occidentales. Il amplifie la capacité du corps à se guérir lui-même.
Qu’est-ce que la massothérapie Shiatsu ?
La massothérapie shiatsu repose sur l’utilisation des doigts, des pouces et de la paume de la main pour appliquer une pression sur diverses zones de la surface du corps afin d’aider à guérir les affections et conditions communes et à corriger les déséquilibres dans le corps, y compris le déséquilibre lié à l’homéostasie. La pression exercée sur les points du corps favorise le flux d’énergie et corrige les dysharmonies dans tout le corps du patient. En plus d’être une expérience profondément relaxante, le Shiatsu aide à soulager le stress, à traiter la douleur et la maladie, et contribue à la santé et au bien-être général du patient.
Le Shiatsu régule l’activité du système nerveux autonome et stimule les systèmes circulatoire, lymphatique et hormonal. Une mauvaise posture, des problèmes articulaires, des entorses, de l’arthrite, des sciatiques, des douleurs aiguës et chroniques au cou et au dos, des sinusites et des bronchites peuvent être traités par le Shiatsu.
En quoi le Shiatsu est-il similaire ou différent des autres techniques ?
La massothérapie shiatsu utilise des techniques similaires à celles que l’on retrouve dans d’autres méthodes de traitement comme l’ostéopathie, le drainage lymphatique et la physiothérapie. Cependant, les praticiens de Shiatsu attribuent les conditions de santé physique et les maladies aux blocages et aux déséquilibres dans le flux d’énergie dans tout le corps, ce qui différencie son diagnostic et son traitement des autres modalités de massothérapie.
Comment le Shiatsu aide-t-il ?
Le Shiatsu travaille à améliorer la santé globale en affectant le système énergétique interne. Le traitement permet souvent d’augmenter l’amplitude des mouvements et d’améliorer la coordination. Utilisé comme thérapie primaire ou complémentaire, le Shiatsu combine des techniques d’étirement assisté et l’acupression pour restaurer la structure musculaire et osseuse.
Les bienfaits du shiatsu
En plus de vous détendre et de vous donner de l’énergie, qu’est-ce que le massage Shiatsu est bon à traiter ? Le Shiatsu est une modalité de massage qui peut être utilisée pour aider à guérir une variété de troubles internes, musculo-squelettiques et émotionnels. Le Shiatsu peut vous aider dans les domaines suivants :
- Raideur musculaire
- Problèmes digestifs
- Maladies du système nerveux
D’autres bienfaits
Le massage Shiatsu aide également dans le traitement de nombreux problèmes de santé spécifiques comme :
- Les migraines et autres maux de tête : réduit la tension, la dépression et l’anxiété, et il a été démontré qu’il diminue l’intensité, la durée et la dépendance aux médicaments pour les personnes qui en souffrent.
- Les douleurs musculaires, y compris douleurs lombaires et articulaires : aide à faciliter la circulation sanguine et la circulation sanguine, ce qui favorise la cicatrisation des muscles blessés.
- La douleur chronique, y compris la fibromyalgie : soulage la tension et le stress, améliore le sommeil et réduit les douleurs musculaires et articulaires, autant d’éléments qui affectent les personnes souffrant de douleurs chroniques.
- Le stress et l’anxiété : augmente la relaxation et apaise les tensions et les douleurs corporelles, tout en augmentant la libération de sérotonine et de dopamine.
- Le trouble de stress post-traumatique : diminue le cortisol et augmente la sérotonine et la dopamine, ce qui peut calmer certains des symptômes de la maladie.
- L’inconfort de la grossesse : améliore l’humeur, augmente le flux sanguin et l’amplitude des mouvements, aide à se détendre et prépare les futures mamans à l’accouchement.
- Les problèmes de sommeil, y compris la fatigue et l’insomnie.
Pour qui est faite cette massothérapie ?
Plus de la moitié des patients qui ont discuté de massage avec leurs fournisseurs de soins de santé disent que leur médecin leur a recommandé d’avoir recours à cette massothérapie. Il a été démontré que le massage réduit la tension artérielle et la fréquence cardiaque tout en augmentant les endorphines, les analgésiques naturels de l’organisme. C’est la raison pour laquelle le shiatsu est fortement recommandé pour traité un dysfonctionnement de l’homéostasie.
Le Shiatsu pour soutenir les processus d’homéostasie
Il s’avère que le shiatsu permet de garder l’équilibre énergétique et l’homéostasie du corps. Mais qu’est-ce que l’homéostasie ? Et comment le shiatsu peut-il soutenir les processus d’homéostasie ?
L’homeostasie
L’homéostasie est la capacité naturelle de l’organisme à maintenir un équilibre entre les nombreux processus et fonctions qui sont effectués afin de s’assurer que les humains et les autres organismes fonctionnent à un niveau optimal. Les zones les plus primitives et les plus cruciales du corps sont contrôlées par les conditions homéostatiques. Afin de bien comprendre ce processus, voyons 2 points clés : son rôle dans l’organisme et les organes qui sont impliqués.
Les rôles de l’homéostasie dans l’organisme
L’homéostasie et la température corporelle
Le maintien d’une température corporelle idéale est crucial pour l’organisme, car il aide à empêcher les protéines et les cellules de mourir. Les cellules et les organes internes ne peuvent fonctionner que dans une température corporelle très étroite. Les processus d’homéostasie contrôlent les processus métaboliques qui produisent de la chaleur, ce qui aide à contrôler la quantité de chaleur libérée par les différentes réactions du corps. L’homéostasie aide à maintenir une température corporelle idéale tout au long de la journée, ce qui permet aux cellules et aux organes de l’organisme de fonctionner indépendamment des températures extérieures.
L’homéostasie et l’acidité du sang
Il est important que le pH sanguin soit constant à 7,4, car cela permet aux cellules et aux organites de l’organisme de fonctionner de façon optimale. Principalement, deux organes dans le corps, les poumons et les reins, contrôlent le pH sanguin. Les poumons régulent le pH sanguin en éliminant le dioxyde de carbone du sang et en le chargeant en oxygène, tandis que les reins régulent l’acidité du sang en éliminant les déchets acides du flux sanguin. Les systèmes tampons homéostatiques contrecarrent également les baisses aiguës et soudaines des niveaux de pH, ce qui garantit que leur effet n’est pas aussi important.
L’homéostasie et la tension artérielle
Les mécanismes homéostatiques dans les régions inférieures du cerveau stabilisent la tension artérielle par une rétroaction positive et négative. Les récepteurs de pression dans tout le corps envoient une rétroaction au cerveau. Lorsque la pression est trop élevée, les récepteurs de pression envoient un signal négatif, ce qui fait chuter la fréquence cardiaque. Lorsque la tension artérielle est trop basse, les récepteurs de pression envoient un signal positif, ce qui fait augmenter la fréquence cardiaque. Tout ce processus garantit que la pression à laquelle le sang est pompé est constante et qu’elle répond aux exigences de l’organisme.
L’homéostasie et la fréquence cardiaque
Les conditions homéostatiques dans le cerveau aident à contrôler la fréquence cardiaque pour assurer que l’environnement interne du corps reste constant. La fréquence cardiaque dépend de la quantité d’oxygène présente dans le sang et le cerveau utilise certaines hormones pour augmenter ou diminuer la quantité d’oxygène dans le corps, ce qui à son tour contrôle la fréquence cardiaque. Pour augmenter la fréquence cardiaque, l’hypophyse dans l’hypothalamus du cerveau libère de l’adrénaline. La présence d’adrénaline dans le sang provoque une réponse auto-immune à l’intérieur de l’organisme et celui-ci augmente ses besoins en oxygène.
Quels sont les systèmes organiques impliqués dans l’homéostasie ?
Comme nous avons vu un peu plus haut, l’homéostasie est le processus par lequel l’organisme régule son environnement interne pour que des processus chimiques et biologiques se produisent. On a vu aussi les variables les plus importantes que l’organisme doit contrôler. Par ailleurs, il y a aussi un certain nombre d’organes qui sont impliqués dans l’homéostasie, notamment :
- les poumons : impliqués dans la respiration, échangeant le dioxyde de carbone dans la circulation sanguine contre l’oxygène de l’air
- le pancréas : régule le taux de glucose sanguin en libérant de l’insuline ou du glucagon.
- les reins : l’hypothalamus détecte la quantité d’eau présente dans le sang et contrôle la quantité d’eau que les reins contiennent ou excrètent dans l’urine.
- la peau : contrôle la température corporelle en libérant la sueur pour refroidir le corps quand sa température est trop élevée, et il aplatissant ou relevant les poils du corps pour libérer la chaleur ou isoler le corps, selon les besoins du corps.
Les poumons et la respiration
La respiration est un processus qui utilise le glucose pour créer de l’énergie. C’est la réaction la plus importante qui se produit dans le corps humain. La régulation des niveaux d’oxygène dans le sang, qui est effectuée par les poumons, est essentielle au processus respiratoire. En plus de l’énergie, la respiration crée du dioxyde de carbone à partir du glucose décomposé. Le taux de dioxyde de carbone dans le sang est une mesure indirecte du taux d’oxygène dans le sang. Des cellules spéciales dans le cerveau détectent le niveau de dioxyde de carbone dans le sang, et s’il est trop élevé, le cerveau envoie des impulsions nerveuses pour stimuler les muscles qui contrôlent la respiration. Les poumons se remplissent alors d’air plus rapidement, ce qui augmente la quantité d’oxygène dans le sang.
Le pancréas et la glycémie
La régulation du taux de glucose sanguin est essentielle à la survie du corps humain. Le pancréas, petit organe glandulaire situé près de l’estomac, a plusieurs fonctions. L’un des plus importants est la régulation du taux de glucose sanguin. Le pancréas contient des cellules spéciales appelées « îlots de Langerhans » qui détectent les taux de glucose sanguin. Si la glycémie est trop élevée, les cellules libèrent l’hormone insuline pour stimuler le foie, les muscles et les cellules graisseuses afin d’absorber le glucose du sang et de le stocker sous forme de glycogène ou d’amidon.
Les reins et la régulation de l’eau
L’eau agit comme un solvant essentiel qui permet au glucose, au sel et à d’autres produits chimiques de voyager dans tout le corps. Les reins régulent la quantité d’eau présente dans le corps humain. Lorsque le niveau d’eau dans le sang devient trop bas, l’hypothalamus dans le cerveau libère une grande quantité de l’hormone anti-diurétique (HAD). L’HAD circule dans le sang et stimule les reins à ouvrir des canaux d’eau à l’intérieur de ses parois tubulaires, ce qui permet à l’eau de se répandre dans les vaisseaux sanguins voisins et de réduire la quantité d’eau dans l’urine. Lorsqu’il y a trop d’eau dans le sang, l’hypothalamus libère de petites quantités d’HAD. Les reins ferment alors les canaux d’eau à l’intérieur des parois tubulaires, ce qui augmente la quantité d’eau dans l’urine.
La peau et la sueur
La température du corps est réglée à environ 98,6 Fahrenheit, ce qui permet aux enzymes biologiques du corps de fonctionner à un niveau optimal. Lorsque la température du corps augmente, l’hypothalamus envoie des signaux nerveux aux cellules productrices de sueur de la peau. Le corps peut transpirer un à deux litres d’eau par heure, ce qui aide à refroidir le corps. La peau a également de minuscules muscles à sa surface appelés « arrecteur du poils ». Ces muscles contrôlent l’orientation des poils sur la peau. Lorsque le corps est trop chaud, les muscles se détendent et les poils restent à plat pour libérer la chaleur. Lorsque le corps est trop froid, les muscles « arrecteur du poils » se contractent, ce qui amène les poils de la peau à se lever et à isoler le corps.
Comment le shiatsu peut-il soutenir l’homéostasie ?
La pratique du Shiatsu active le processus d’autorégulation du système nerveux autonome. Pendant le massage, la peau est largement influencée par le système nerveux sympathique, ce qui en fait la première ligne de défense de l’organisme.
Dans le cas où un dysfonctionnement survient sur le corps de la personne qui le pratique, on peut souvent voir l’impact de ce déséquilibre. Elle peut ressentir différents types d’inconfort. C’est en suivant ces signes que le médecin peut vous conseiller de pratiquer le shiatsu. Le spécialiste dans ce domaine vous demande comment se présente la douleur et travaille sur les points correspondants : à la surface de la peau et au niveau musculaire.
Pour en plus de conseils et détails sur l’homéostasie, voir le chapitre I du livre « guide pratique pour une sante augmentée », page 4.
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